Dans treize départements du Sud-Ouest, les chasseurs sont dorénavant autorisés à utiliser les pigeons colombins comme appelants. Malgré son intervention, la LPO n'a pu que limiter les dégâts.

Pigeon Colombin crédit photo : R TonnelPigeon Colombin                            crédit photo : R TonnelAuparavant, seul le pigeon ramier ou le pigeon domestique pouvaient servir d'appelant, ce qui révoltait les chasseurs de pigeons colombins, obligés de se fournir en appelants chez les chasseurs de ramiers ! Désormais, pour exercer leur "passion", ils pourront utiliser leurs propres colombins !

En effet, l'arrêté du 4 novembre 2003 relatif à l'usage des appeaux et des appelants pour la chasse des oiseaux de passage et du gibier d'eau vient d'être modifié par arrêté du 8 février 2013 (JO du 16 février 2013), afin de permettre l'emploi des espèces de pigeon colombin dans treize départements du Sud-Ouest de la France (Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Aveyron, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées et Ariège).

La demande de la fédération nationale des chasseurs dépassait largement les départements dits coutumiers de cette chasse pour s'étendre à l'ensemble de l'hexagone !
Même si cette nouvelle pratique est à regretter, elle reste donc cantonnée au "Grand Sud-Ouest".

A noter que les appelants vivants doivent bien-sur toujours être non aveuglés et non mutilés.

Par ailleurs la Haute-Saône s'ajoute à la liste des départements où l'emploi d'appelants des espèces de pigeon domestique et de pigeon ramier est autorisé.

Signalons que deux autres projets d'arrêtés sont en cours :

  • Autorisation de la chasse du pigeon ramier du 11 au 20 février dans tous les départements (au lieu de 40 actuellement selon art. 4 de l'AM du 19/01/2009 modifié) 
  • Autorisation de la chasse des turdidés au 20 février dans la totalité des départements de l'Ardèche et de la Drôme au lieu de quelques cantons (art. 2 dudit arrêté du 19/01/2009)

Voir aussi :
En Alsace, le lâcher de perdrix rouges inquiète la LPO