Jeudi 16 mai, la LPO était doublement présente au tribunal de Bordeaux. D'un côté, se tenait une audience où comparaissait un chasseur ayant, en novembre 2012, utilisé un magnétophone reproduisant le chant de grives (engin prohibé pour la chasse). De l'autre, un piégeur poursuivi pour avoir capturé 4 linottes mélodieuses, oiseaux protégés, à l'aide de pantes (filets horizontaux pour chasser sous dérogation l'alouette ou le pigeon ramier). Dans les deux cas la LPO, partie civile, a obtenu gain de cause.

Chasse aux grives : le magnétophone ne fait pas toujours recette !

Grive musicienne - crédit photo  Christophe Sidamon PessonGrive musicienne - crédit photo Christophe Sidamon PessonJeudi 16 mai, à l'audience du tribunal de police de Bordeaux, comparaissait un chasseur ayant utilisé un magnétophone reproduisant le chant de grives (engin prohibé pour la chasse), pour chasser en novembre 2012. La LPO a porté plainte et s'est constituée partie civile. Le tribunal l'a condamné à 300 € d'amende et 6 mois de retrait de permis de chasse. Il devra verser à la LPO, 600 € soit 300 € de dommages et intérêts et à 300 € sur le fondement de l'article 475-1 du CPP.

Dans le sud-ouest et particulièrement la Gironde et les Landes, ces pratiques modernes mais prohibées sont courantes pour attirer de manière artificielle le "gibier" (grives, palombes, alouettes…) et optimiser, sans souci des règles, les prélèvements !

Linottes piégées, chasseur épinglé !

Linotte melodieuse - crédit photo Emile BarbeletteLinotte mélodieuse - crédit photo Emile BarbeletteToujours jeudi 16 mai, le même tribunal de police de Bordeaux a eu à juger une personne ayant capturé 4 linottes mélodieuses, oiseaux protégés à l'aide de pantes (filets horizontaux pour chasser sous dérogation l'alouette ou le pigeon ramier). Il est condamné à 300 d'amende et également 6 mois de retrait de permis de chasser. La LPO se voit allouer 700 € soit 400 € de dommages et intérêts outre 300 € d'article 475-1 du CPP.