Les haies champêtres ou "haies vives" constituent un refuge pour une multitude d'animaux. Elles jouent un rôle important dans la nidification des oiseaux, mais constituent aussi de nombreux avantages aussi bien à la ville qu'à la campagne. Explication dans cette vidéo diffusée dans l'émission "Nature urbaine" sur la chaîne Maison +.
Bruant Jaune dans une haie - crédit photo : Jean-Louis Le Moigne Les haies champêtres peuvent délimiter un jardin, une parcelle d'élevage, servir de coupe-vent, limiter les attaques parasitaires ou encore empêcher l'érosion d'un talus.
Elles se composent d'essences indigènes (par exemple : chêne pédonculé, charme commun, aubépine, sureau noir etc...) et présente trois strates distinctes : une strate herbacée, une strate arbustive et une strate arborescente.
Pour préserver cet abri naturel, ne taillez jamais les haies durant la saison de nidification, c'est à dire du mois de mars au mois d'août en France, mais plutôt en automne ou en hiver (à partir de septembre–octobre). Maintenez la couverture herbeuse de fin d'hiver et de début de printemps : cela constituera plus tard le refuge de certaines espèces qui nichent au sol, comme la perdrix grise.
Quelques exemple d'arbustes recommandés par la LPO pour constituer sa haie vive :
- Troène commun (Ligustrum vulgare)
- Charme commun (Carpinus betulus)
- Viorne lantane (Viburnum lantana)
Extrait de la fiche technique « Les haies champêtres » © Nicolas Macaire, LPO.
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