Sur l'Ile de Ré, la LPO a posé 2 panneaux pour prévenir les chauffeurs que des familles de Tadornes de Belon étaient susceptibles de traverser certaines zones. Prudence !

 Panneau traversée de Tadornes de Belon - photo : LPOphoto LPOphoto LPO

 

Tadornes : © François Blanchard Tadornes : © François Blanchard Sur l'île de ré, on trouve des nids de canards tadornes installés dans des terriers de lapin. Généralement, la femelle pond en deux semaines une douzaine d'œufs, chacun pesant environ 75 g. Elle assure seule l'incubation pendant environ 30 jours. Demeurant sur le nid toute la journée ou presque, elle ne dispose que de très peu de temps pour s'alimenter lors de deux ou trois courtes pauses. Le lendemain de l'éclosion, la femelle quitte le nid et incite ses poussins à la suivre en émettant des appels continus. Direction les marais les plus proches. Ceux-ci la suivent en rangs serrés tandis que le mâle se joint à eux. mais c'est lors de cette traversée que les dangers les guettent et notamment celui des véhicules. Les panneaux qui viennent d'être installés sur l'île de Ré doivent donc permettre d'inciter les automobilistes à ralentir voire s'arréter lorsqu'ils croisent une famille de tadornes en route vers la mer.

Une migration pour la mue

Tadorne de Belon - Photo : Aurélien AudevardTadorne de Belon -
Photo : Aurélien Audevard
Dès la fin juin et durant tout le mois de juillet, les tadornes vont partir muer dans la mer des Wadden en Allemagne. Là-bas, ils vont renouveler leur plumage et notamment leurs rémiges (grandes plumes des ailes). Ils ne pourront donc plus voler durant quelques temps. Alors que leurs parents ont quitté l'île de Ré, les petits sont mis en crèche sous la surveillance de quelques adultes restés sur place. En novembre, à la fin de la mue commence la migration de retour. Elle varie suivant l'origine géographique des oiseaux. Selon les années, ces migrations sont terminées dès le mois d'octobre, ou se poursuivent jusqu'en décembre.