A la veille du renouvellement du parlement européen (mai 2014) et de la présidence de la Commission européenne, José Manuel Barroso est prêt à sacrifier les ambitions environnementales européennes.

M. Barroso a en effet communiqué (en lien) « les résultats et les prochaines étapes d'un programme pour une législation affutée et permanente appelée REFIT ».

Il prépare sa campagne en envisageant de rendre l'UE plus libérale et propose d'alléger la réglementation européenne par des règlements moins contraignants. Pour ce faire, il a consulté le « Top 10 » des PME sur les actes législatifs de l'UE qu'elles considèrent les plus contraignants ...

Dans le domaine environnemental, cette consultation très ciblée aboutit à des propositions scabreuses telles que :

  • Retirer le projet de Directive sur les sols en préparation ;
  • Modifier les Directives cadre sur l'eau
  • Alléger les moyens attribués à Natura 2000
  • Et priver les citoyens européens de l'accès à la justice européenne

La LPO est choquée par les méthodes et visions électoraliste et à court terme de la Commission. Cette dernière tourne le dos aux associations et citoyens soucieux de la préservation de la nature et oppose les intérêts économiques aux intérêts écologiques alors que les dérèglements climatiques montrent à l'évidence qu'il faut intégrer les facteurs environnementaux pour prétendre à une croissance durable.

CP de la Commission européenne du 02/10/2013