« En France, on n'a peut-être pas de pétrole, mais on a des idées ». Adage bien connu qui pourrait s'appliquer au brainstorming environnemental qui a mobilisé notre intelligentsia environnementale autour des deux premières conférences environnementales 2012 et 2013.
Conférence environnementale - Crédit photo : Bernard Suard METL-MEDDEL'actuel président de la République s'est engagé à réunir les élus et les principaux acteurs de la société civile, dont la LPO, une fois par an autour de la Conférence environnementale.
« La Conférence sera un rendez-vous annuel… Tous les territoires seront associés à la conception et à la mise en œuvre de la transition écologique. La concertation sera ouverte aux parlementaires parce qu'au bout de la démarche, il y a le vote de la loi. Il s'agira enfin pour le Premier ministre, à travers la feuille de route qu'il présentera au terme de cette Conférence, de l'engager sur les priorités, sur des moyens et sur un calendrier. Et à vous chaque année d'en faire l'évaluation. L'enjeu, celui qui nous rassemble, c'est de faire de la France la nation de l'excellence environnementale ».
La première a eu lieu en septembre 2012 et portait sur 5 thèmes ; elle a donné lieu à une feuille de route comprenant 84 mesures. Un an après, le nouveau conseil national de la transition écologique, dont la LPO est membre, a évalué cette feuille de route pour constater que 74 % des mesures étaient soit réalisées, soit en cours de mise en œuvre.
Le 21 septembre 2013, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault clôturait la 2e Conférence environnementale qui a rassemblé les parties prenantes de la transition écologique autour de 5 tables rondes coprésidées par 13 ministres et qui portaient sur l'économie circulaire, l'emploi et la transition écologique, la politique de l'eau, la biodiversité marine, mer et océans, et enfin l'éducation à l'environnement et au développement durable.
La LPO a mobilisé trois administrateurs, le président Allain Bougrain Dubourg, Anne-Marie Ducroux et Christine Jean, ainsi que quatre de ses cadres dirigeants, Dominique Aribert, , Antoine Cadi, Virginie Maillot et Michel Métais. La LPO a particulièrement défendu :
- la création de nouveaux espaces protégés en milieu marin pour protéger les ressources halieutiques et la biodiversité des océans,
- une agriculture plus économe des ressources en eau,
- la mise en place d'un nouveau plan d'actions en faveur des zones humides,
- l'émergence de filières écologiques propres et le regroupement des métiers liés à la nature qui ne sont pas identifiés par les chercheurs d'emploi,
- faire des écoles des lieux d'accueil pour la biodiversité.
La LPO veillera à ce que certaines de ces propositions soient suivies d'effet et poursuivra son combat pour une nature mieux respectée et protégée.