Le 12 août 2013, à Mâcon, une personne est témoin d'un acte de piégeage de passereaux protégés dans un parc de la ville.
Le piégeur avait installé une cage sur la pelouse avec un chardonneret qui servait d'appelant et posé autour une perche et une bâche au sol, toutes deux engluées pour « coller » les oiseaux. Le témoin alerte alors la LPO et le commissariat de police qui avait constaté depuis un an, ces mortalités singulières de petits oiseaux, « collés », sans jamais avoir pu interpeller en flagrant délit l'auteur !
C'est ainsi qu'après 1 an de recherche la police a enfin mis le doigt sur l'infracteur qui a pu répondre de ses actes le 6 décembre 2013 par le Tribunal correctionnel de Mâcon.
Une condamnation qui est la bienvenue pour ces actes qui, rappelons-le, peuvent avoir pour conséquence de favoriser le commerce et la mise en captivité d'oiseaux « familiers » et répandus en ville. Le commerce de ces oiseaux protégés est lucratif.
Il faut en effet rappeler que le trafic des espèces au niveau mondial est le 4e trafic après la drogue, les armes à feu et le trafic d'êtres humains !
Même si des soupçons de continuité et de récidive pèsent sur cette personne, il n'a été interpellé qu'avec un seul chardonneret qui a été relâché. Le prévenu a été condamné au paiement d'une amende de 400 euros dont 300 avec sursis et à verser à la LPO 300 euros au titre des dommages et intérêts et 100 euros en remboursement de ses frais.
Cela nous incite toujours plus à poursuivre notre action contre les atteintes à la conservation des espèces et notamment le trafic d'espèces qui s'intensifie (cf. Émission le téléphone sonne sur France Inter du 5/03/2014 à 19H30) .
Et n'oubliez pas que vous pouvez vous-même contribuer à atteindre cet objectif en devenant, si vous le souhaitez, notre prochain cybertraqueur !