La Cour internationale de justice, saisie par l'Australie, a ordonné au Japon de mettre fin à sa pêche baleinière pratiquée dans les eaux australes et antarctiques.

Pour mémoire, la pêche à la baleine est réglementée par des conventions internationales qui ne l'autorisent qu'à des fins scientifiques.

Pourtant, le Japon a continué à la pratiquer, capturant jusqu'à 850 rorquals par an, ainsi que des baleines à bosse. La Cour a jugé que le nombre de cétacés tués chaque année par le Japon ne pouvait être justifié par un usage scientifique et a ordonné que plus aucune licence de pêche ne soit délivrée à cette fin.

Baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) - Crédit photo : Philippe de GrissacBaleine à bosse (Megaptera novaeangliae) - Crédit photo : Philippe de Grissac

Le Japon a annoncé qu'il allait se conformer à cette décision. La Norvège et l'Islande devraient rester les deux seuls pays à pratiquer la pêche à la baleine.

La Norvège a d'ailleurs fixé mardi à 1286 le nombre de baleines susceptibles d'être harponnées dans ses eaux en 2014 !

Pour l'heure cette décision judiciaire au Japon marque une victoire partielle pour les organisations environnementales, notamment Sea Shepherd, qui mène depuis plusieurs années une lutte acharnée contre les navires baleiniers japonais.

VICTOIRE pour les baleines aujourd'hui alors que la Cour Internationale de justice a ordonné l'arrêt de la chasse à la baleine dans l'océan Antarctique par les Japonais!

Selon le tribunal, la taille et la portée du programme de chasse à la baleine du Japon ne sont pas motivées par des considérations scientifiques. Par conséquent, tous les permis doivent être annulés et surtout : aucun nouveau permis ne sera émis !

Si la recherche scientifique reste indispensable elle ne nécessite pas de tuer des baleines. Les technologies modernes — appareils photos, caméras, satellites — permettent, par l'observation des cétacés dans leur environnement naturel, de progresser dans leur connaissance bien plus que l'étude de cadavres.