Les accords mondiaux conclus ce week-end permettront d'agir en faveur des espèces d'oiseaux migrateurs à l'échelle de la planète.

Tourterelle des bois (Streptopelia turtur) - Crédit photo : Aurélien AudevardTourterelle des bois (Streptopelia turtur) - Crédit photo : Aurélien Audevard

À l'issue de la 11ème session de la Conférence des Parties (COP) à la Convention sur la conservation des Espèces Migratrices qui s'est tenue à Quito en Equateur du 4 au 9 novembre, deux accords mondiaux sans précédent ont été conclus le week-end dernier en leur faveur.

Après 6 jours de négociations, les 120 pays signataires et 900 délégués ont ainsi permis d'établir la feuille de route visant à éradiquer les causes d'intoxication en réduisant l'usage de rodenticides, insecticides et appâts empoisonnés et en supprimant progressivement toutes les munitions au plomb. De plus un plan d'actions novateur a été ratifié en faveur de plus de 400 espèces d'oiseaux utilisant la voie migratoire africo-eurasienne ! Ce plan permettra d'identifier les besoins en préservation de chacun des pays signataires.

Une nouvelle qui fait d'ailleurs échos au rapport publié lundi 3 novembre par le journal scientifique Ecology Letters révélant que l'Europe, abritant 421 millions d'oiseaux de moins qu'il y a 30 ans, apparaît incapable d'enrayer la disparition de nombreuses espèces.

La LPO se réjouit de ces résultats prometteurs qui constituent aussi une reconnaissance du travail effectué en amont par le réseau BirdLife*. Elle souhaite à présent que l'Etat français les mette à exécution.

*La LPO est le partenaire officiel en France du réseau BirdLife International (120 représentants et près de 2,8 millions d'adhérents dans le monde).

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