Triste constat pour cette espèce pourtant menacée d'extinction.
Jeudi 5 février 2015, près de 19 000 hippocampes ont été saisis par les douaniers de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaule. Ils étaient transportés sous forme déshydratée et répartis dans des sacs en plastique. Ces chevaux de mer faisaient l'objet d'un envoi commercial depuis Madagascar et avaient pour destination la Chine.
La LPO rappelle que l'hippocampe est une espèce protégée par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) en raison de la destruction de son habitat : récifs coralliens, herbiers, mangroves et de prélèvements importants effectués sur l'espèce. La détention et la commercialisation d'hippocampes sont donc strictement interdites pourtant, ces hippocampes faisaient l'objet d'un envoi commercial : ils sont le plus souvent utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise ou bien vendus aux touristes.
Cette saisie pose question d'autant plus que ce n'est pas un cas isolé : en 2005, 35 000 hippocampes avaient été découverts par les douaniers de l'aéroport de Roissy. Ils provenaient de Guinée et avaient pour destination la Chine. Nous saluons le travail des douaniers effectué lors de ces interceptions, et constatons, une fois de plus, les pertes considérables subies par cette espèce déjà menacée.