Le Président de la fédération nationale des chasseurs dénonce nos actions, et tente de nous faire taire en écrivant au Président de la République.
Par courrier en date du 14 septembre, le Président de la fédération nationale des chasseurs a écrit au Président de la République pour dénoncer le fondement de notre pétition visant à mettre fin au braconnage de nos oiseaux familiers.
Contrairement à ce que peut penser le Président de la fédération nationale des chasseurs, cette pétition ne vise pas à contester le fait que certaines pratiques -bien que cruelles et sans nul doute amenées à disparaître avec l’émergence d’une chasse responsable promue par les jeunes générations- aient été autorisées par dérogation par la France. Mais elle vise à dénoncer le fait que grâce à ces dérogations très ciblées, de nombreuses espèces pourtant protégées, et dont certaines menacées, sont capturées, parfois blessées voire tuées. Et à dénoncer le non-respect des lois par l’Etat Français lors d’une constatation d’actes de braconnage sous prétexte d’une certaine « tolérance ».
Par ailleurs, malgré ce que laisse entendre le Président de la fédération nationale des chasseurs, nous prenons très au sérieux la prédation occasionnée par les chats : la LPO ayant initié avec le Muséum national d’Histoire naturelle une enquête sur ce sujet.
La LPO n’est pas une association anti chasse mais elle ne saurait admettre le non-respect des textes en vigueur et la recherche permanente de « petites solutions entre amis » pour contourner les textes.
Montrons lui que nous sommes nombreux à demander la fin de ces pratiques révolues : signez la pétition.
Merci pour votre soutien.
Plus d’informations
Consultez le courrier du Président de la fédération nationale des chasseurs
Consultez le courrier d’Allain Bougrain Dubourg, Président de la LPO