La LPO cherche des volontaires dans le cadre d’un travail sur les moyens de prévention à la prédation de la petite faune par le chat domestique.

Crédit photo : Gilles Bentz

Une étude sur les moyens de prévention

Pour la LPO, la cohabitation entre chats domestiques et biodiversité doit être rendue possible.

Trop peu d’études ont été menées sur les moyens préventifs et notamment pour les chats domestiques vivant en milieu urbain, choyés par leurs propriétaires et donc « sous contrôle ». Ainsi, depuis mi-mars 2016 la LPO a lancé une étude sur la « Prédation des chats domestiques sur la petite faune : Synthèse des moyens préventifs existants et exploration de moyens complémentaires ». Le but de cette étude est de recenser les moyens de prévention et de faire une synthèse des connaissances sur les moyens préventifs existants à l’échelle mondiale, puis d’explorer des moyens (méthodes) complémentaires, et enfin de comparer leur efficacité.

Ce travail doit notamment fournir des éléments nécessaires pour la rédaction d’un « guide pratique du propriétaire de chat responsable ».

Appel à participation « Limiter la prédation du chat dans les jardins »

Vous avez un jardin et vous habitez en Charente-Maritime ? Nous avons besoin de votre aide ! La LPO travaille sur les moyens de prévention à la prédation de la petite faune par le chat domestique. Dans cet objectif, elle lance deux tests pour lesquelles elle recherche des volontaires.

Le premier test a pour but de tester l’impact d’un dispositif à ultrasons sur les chats et la petite faune du jardin. Il durera environ 2 mois. La LPO recherche une trentaine de volontaires ne possédant pas de chats eux-mêmes mais ayant des chats qui pénètrent sur leur propriété afin de voir si lorsque le dispositif à ultrasons est actif, les chats pénètrent moins dans la zone couverte par ce dernier. Des pièges-photos seront installés. Le matériel sera fourni par la LPO pour la durée de l’étude. Les volontaires devront simplement activer ou désactiver le dispositif à ultrasons aux dates indiquées.

Le second test a pour but de voir si des aménagements au jardin peuvent empêcher/diminuer l’accès de certaines zones aux chats. Pour la réaliser, la LPO recherche une dizaine de personnes qui possèdent un chat, plutôt chasseur, qui va à l’extérieur et ayant un jardin avec une mangeoire. La LPO souhaite tester l’efficacité du tapis à trous, de plantes répulsives et de répulsifs sur 40 jours. La présence du chat sera mesurée par un piège caméra fourni pas la LPO, il en sera de même pour les aménagements testés. Les volontaires devront seulement remplir la mangeoire des oiseaux chaque jour.

Si vous souhaitez en savoir plus ou participez contactez Isabelle Luneau par email isabelle.luneau@lpo.fr ou par téléphone au 05 46 82 12 34.

Nous remercions par avance les participants.