Une troisième année de collaboration débute entre les mytiliculteurs, le CREAA, le CRC Poitou-Charentes et la LPO.

Retour au port après le premier suivi de la fréquentation 2016 pour l’équipe LPO - CREAA - Crédit photo : LPO / L. Chassaing

Depuis 2013, la LPO, la réserve de Moëze-Oléron, le Comité Régional de la Conchyliculture (CRC Poitou-Charentes), le Centre Régional d’Expérimentation et d’Application Aquacole (CREAA) et les mytiliculteurs, via le Syndicat mytilicole de Marennes-Oléron, collaborent pour mieux connaitre et comprendre la fréquentation et le comportement des goélands dans la zone mytilicole de Boyard. L’objectif, au terme de cette étude, étant de proposer aux mytiliculteurs des pistes pour une cohabitation durable entre goélands et mytiliculteurs qui n'impacte pas la production outre mesure.

Après 2 années très différentes en matière de fréquentation (150 goélands en moyenne en août 2014 et 27 en août 2015), une troisième saison d’étude débute en juin de cette année. Les équipes de la LPO, de la Réserve naturelle nationale de Moëze-Oléron et du CREAA seront à nouveau mobilisées sur le terrain afin d’effectuer les suivis permettant de caractériser la fréquentation (LPO et RNN) et de quantifier la production (CREAA).

Les tests d’effarouchement, débutés en 2015, seront à nouveau mis en place sur les bouchots, avec l’appui des mytiliculteurs et du CREAA, afin de pouvoir proposer en fin de programme (2017) des pistes quant aux solutions durables possibles pour la profession, prenant en compte les enjeux environnementaux et le cadre réglementaire de la Réserve Naturelle Nationale de Moëze-Oléron.

Le projet est soutenu financièrement par l’Agence des Aires Marines Protégées depuis 2014 et par Léa Nature depuis 2015.

Les dernières nouvelles :

• Pour le premier suivi de la saison début juin, l’équipe LPO a été embarquée sur Le Terdoux, gracieusement mis à disposition par le CREAA et piloté par Paul Bodin, un de leurs salariés.

Actions a venir

• L’équipe LPO est mobilisée pour embarquer ponctuellement avec des professionnels volontaires afin d’affiner encore le suivi de fréquentation.
• Les premiers tests de dispositifs d’effarouchement auront lieu d’ici fin juin-début juillet.

Plus d’informations

Contactez pauline.loubat@lpo.fr ; laureline.chassaing@lpo.fr 

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