Consultez les réponses du candidat au questionnaire LPO « Feriez-vous un bon président pour la nature ? ».

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Que propose Philippe Poutou pour stopper l’artificialisation ?

Il y a urgence. Les « réservoirs de biodiversité » sont en train de disparaitre. La Terre est en train de connaître la 6e extinction majeure d’espèces, la « défaunation anthopocène ». Si on continue, on risque de ne plus pouvoir enrayer la tendance à l’effondrement de la biodiversité, car on aura trop altéré celle-ci. Les espèces disparues le sont à jamais et les espèces déplacées ne reviennent pas toujours toutes seules, même quand on améliore le contexte global (et on en est loin !). Nous proposons la création d’un droit à déclaration d’utilité publique (DUP) pour pouvoir protéger tous les espaces naturels réservoirs de biodiversité. Actuellement tout est bloqué car la plupart de ces espaces sont privés. On est ainsi capable de remettre en cause la propriété privée pour faire un aménagement destructeur, mais jamais pour protéger la nature ! Ce droit (politique à mettre en place par les préfets) doit s’appuyer sur : La concertation avec tous les acteurs (dont évidemment les associations de protection de la biodiversité). Des objectifs chiffrés, avec un échéancier : au moins 10% du territoire en protection forte, et non pas 2 % comme affiché dans le Grenelle de l’environnement. Nous rappelons que le document cadre de cette politique (2010) indique que 12,2 % de la surface terrestre sont constitués en aires protégées à l’échelle mondiale et 12,4 % en Europe. Nous sommes en accord avec votre 2e proposition de réponse mais nous souhaitons allers plus loin : arrêt total de l’artificialisation des terres sauf pour les projets de réelle nécessité publique. Nous pensons que toutes les forêts périurbaines doivent être protégées.

Que propose Philippe Poutou pour une PAC compatible avec les enjeux écologiques ?

Nous prévoyons évidemment de remettre à plat la PAC. Mais nous pensons qu’au niveau national, la France est loin d’utiliser tous les leviers dont elle dispose. L'agriculture intensive représente la première cause d'effondrement de la biodiversité. Il faut changer de modèle et créer une agriculture nouvelle : sans produits chimiques. Une agriculture 100% bio en France c'est possible. Un plan de conversion national doit être mis en place avec des échéances claires et rapides. organisée autour d'un parcellaire plus petit, créant des systèmes de mosaïques, de polyculture, de productions locales. Les expériences, les modèles existent, il faut les favoriser et les généraliser avec une politique volontariste, incluant les aspects financiers et réglementaires. Les réseaux d’agriculteurs volontaires pour préserver la biodiversité sur leur exploitation doivent être appuyés fortement.

Que propose Philippe Poutou pour compléter le réseau d’espaces naturels protégés ?

Nous adhérons aux objectifs de votre 1re proposition (Créer de nouveaux parcs nationaux dont un en zone humide, et 20 nouvelles réserves naturelles durant le mandat pour atteindre cet objectif, en maintenant le rôle de l’État), mais à nouveau nous souhaitons aller plus loin et plus vite avec en particulier 10 % du territoire en protection forte (voir notre réponse à votre 1e question).

Que propose Philippe Poutou pour conforter le droit de l’environnement et réformer les études d’impact ?

Stopper la régression du droit de l’environnement, notamment en confortant les lois Montagne et Littoral, et réviser le décret sur les études d’impact pour une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux pour tous les projets.

Que propose Philippe Poutou pour lutter contre la fragmentation par les réseaux de transport ?

Il faut prendre les problèmes dans le bon ordre. Trop de marchandises et de déchets sont transportés aujourd’hui quel que soit le mode de transport. Il ne suffit pas de transférer ces transports du mode routier au mode ferroviaire car les derniers kilomètres se feront toujours par la route. C’est une des raisons pour laquelle nous prônons des productions au plus près des consommateurs et la réduction massive des déchets. Nous ne sommes pas favorables à une écotaxe sur les transports de marchandises car une illusion de croire que la fiscalité puisse être le levier central d’une transition énergétique écologique. Dans le secteur des transports, il faudrait taxer la tonne de CO2 à hauteur de 800 dollars pour que le marché opte pour des énergies vertes. Une stratégie digne de ce nom doit mettre en cause radicalement la concentration, la centralisation et l’accumulation du capital mondialisé, donc le type de développement des territoires qui en découle, le type d’agriculture, la masse de marchandises produites, leur qualité, leur utilité réelle et le volume des transports. Il n’y a pas d’autre voie pour réduire les émissions de 80 à 95 % d’ici 2050.

Que propose Philippe Poutou pour protéger les haies bocagères indigènes et les arbres isolés patrimoniaux ?

Créer un régime général protecteur des haies patrimoniales

Que propose Philippe Poutou pour veiller au respect des oiseaux et chauves-souris lors du développement des parcs éoliens ?

Le nécessaire développement des énergies renouvelables (éolien, solaire…) ne doit pas se faire au détriment de la préservation de la biodiversité. À ce titre, les espaces protégés et singulièrement les zones Natura 2000 ne doivent pas être affectés par des aménagements, quels qu’ils soient.

Que propose Philippe Poutou pour résorber la pollution d’origine agricole ?

Nous reprenons votre 2e proposition, à nouveau en allant plus loin. Tout d’abord nous refusons le terme de produits « phytopharmaceutiques » pour nommer les engrais chimiques et les biocides de toutes sortes. Il faut interdire les pesticides et herbicides, et dans l'immédiat les plus dangereux, parmi lesquels le plus vendu, le glyphosate, sans oublier par exemple les néonicotinoïdes. Il est aussi essentiel de d’arrêter la perte de biodiversité et de lui permettre au contraire de se développer sur les terres agricoles (plantation de haies, création de mares, agroforesterie…)

Que propose Philippe Poutou pour accélérer la transition écologique de l’agriculture ?

Nous nous méfions des grandes « messes » de type « Grenelle » dont l’expérience nous montre que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes du fait du poids des lobbys de l’agroalimentaire, de la grande distribution et de la chimie. Mais nous prendrons des mesures fortes comme l’interdiction des biocides ou l’obligation pour la restauration collective de passer au bio. Nous plafonnerons les aides en fonction de la surface et les limiterons aux exploitations qui engagées dans la préservation de l’environnement. Toutes les surfaces agricoles ne peuvent pas être converties au même rythme (on peut viser à ce que tout le secteur du maraîchage soit converti en 5 ans, mais il faudra plus de temps pour l’arboriculture car il faudra replanter les vergers avec des variétés moins tributaires de pesticides). Mais globalement nous pensons que le maraîchage, les prairies et une grande partie des grandes cultures devraient pouvoir être convertis rapidement avec un objectif de passage au bio en 10 ans.

Que propose Philippe Poutou pour résorber la pollution des milieux naturels et rivières par le plomb ?

Imposer le remplacement des munitions au plomb puisque cela est techniquement possible et financièrement sans impact pour les pratiquants. On pourrait rajouter l’obligation pour les chasseurs de ramasser les douilles en plastique, par exemple par un système de consigne ou en ne délivrant de nouvelles cartouches qu’en échange des douilles usagées.

Que propose Philippe Poutou pour évaluer correctement l’impact des pesticides ?

Intervenir tant à l’échelle nationale (parlementaires / ANSES) qu’européenne (parlementaires / EFSA), afin que les pratiques scientifiques académiques efficaces existantes soient mises en œuvre par l’OCDE pour l’évaluation des risques des produits phytopharmaceutiques et que les travaux des sciences académiques soient systématiquement pris en compte dans l’évaluation des risques

Que propose Philippe Poutou pour revenir sur les dernières autorisations les plus dommageables à la biodiversité ?

Les grands projets publics d’aménagement inutiles (dont l’aéroport de Notre-Dame des Landes et tous ceux que vous citez) seront abandonnés.

Que propose Philippe Poutou pour retirer les oiseaux en mauvais état de conservation des espèces chassables ?

Sur la base des documents scientifiques suivants (Birlife international, liste rouge européenne UICN 2016 et Atlas des Oiseaux de France, 2016), il s’avère que 41 des 63 espèces d’oiseaux chassables en France sont en déclin à l’échelle européenne. Ces espèces feront l’objet d’un moratoire de chasse tant que leur statut ne se sera pas modifié favorablement de manière significative.

Que propose Philippe Poutou pour mettre fin aux chasses non sélectives ?

Faire interdire le piégeage non sélectif.

Que propose Philippe Poutou pour restreindre la pratique de la chasse la nuit et le dimanche ?

Le dimanche sera une journée sans chasse. Plus globalement dans le domaine de l’activité de chasse, nous constatons que la période de chasse est trop longue en France. Quatre mois (du 1er octobre au 31 janvier) sont suffisants. C’est aussi pendant ces mois-là que doivent avoir lieu les opérations éventuelles de régulation d’espèces. La notion d’« espèce nuisible » sera supprimée. Les régulations se feront au cas par cas, avec un dossier scientifique approprié. Et enfin, la police de la chasse (ONCFS) deviendra totalement indépendante des organisations de chasseurs et sera intégrée à l’Agence pour la biodiversité.

Que propose Philippe Poutou pour évaluer les incidences de la chasse dans les espaces naturels protégés au titre de Natura 2000 ?

Intégrer la chasse dans la liste nationale des activités soumises à une évaluation Natura 2000 (R 414-19 CE).

Que propose Philippe Poutou pour développer les Plan nationaux d’action ?

Développer les PNA et renforcer les moyens financiers qui leur sont dédiés.

Organiser l’accueil des animaux issus du trafic sur les principaux points d’entrée du territoire, aéroports et ports ?

Renforcer l’action de la douane pour l’application de la Cites et obliger les principaux points d’entrée concernés, a minima les dix plus gros aéroports, et les ports du Havre et de Marseille, de se doter de structures d’accueil des espèces issues du trafic.

Que propose Philippe Poutou pour mettre fin aux subventions néfastes à la biodiversité et conditionner les aides de l’État à la prise en compte des enjeux écologiques ?

Plutôt qu’une taxe poids lourds, il faut développer le transport par voie ferrée et fluviale. La PAC doit être complètement revue avec pour axes principaux la production d’une alimentation de qualité, disponible localement, non-polluante, la création d’emplois et la re- vivification des zones rurales. Dans ce sens, nous sommes dans une démarche plus volontariste que « la révision des aides » que vous proposez. De même pour les constructions sur du foncier agricole ou naturel : l’artificialisation des terres doit cesser totalement à l’exception de projets de réelle nécessité publique et sans alternative sur des terrains déjà artificialisés. Ce qui implique de revoir complètement les règles d’aménagement du territoire. De plus les terres agricoles doivent rester avec les paysans et ne pas être accaparées par des investisseurs. Nous ne pouvons pas continuer à perdre l’équivalent d’un département tous les 10 ans - nous pensons que c’est à l’État français d’agir immédiatement. Cela est tout à fait possible en protégeant les terres agricoles, en changeant les règles d’urbanisme…

Que propose Philippe Poutou pour taxer les prélèvements des ressources et les affecter à la protection de la biodiversité ?

Nous sommes opposés au prétendu « principe » destructeur/payeur. In fine, ce sont toujours les consommateurs ou les usagers qui paient. De plus la protection de l’environnement ne doit pas dépendre du revenu plus ou moins important d’une taxe.

Que propose Philippe Poutou pour mettre en place une fiscalité au profit de la biodiversité ?

e n’est pas à la collectivité de prendre en charge les frais des propriétaires privés de patrimoine naturel. Les détenteurs d’espaces naturels qui refusent de les maintenir seront expropriés. Les petits propriétaires forestiers devront se regrouper par massif forestier car les espaces naturels ne connaissent pas le cadastre !

Que propose Philippe Poutou pour organiser la prise en charge des dégâts causés par la faune protégée ?

Outre la question des assurances, la cohabitation entre les prédateurs et l’élevage ne peut être entreprise sans revoir le modèle d’élevage et « d’aménagement » de la montagne priorisant le tourisme et le ski : mettre fin au surpâturage, favoriser les petits troupeaux, les systèmes de protection, et surtout favoriser l’emploi. On parle des éleveurs et on oublie les bergers, véritables prolétaires de la montagne : ils doivent bénéficier de CDI, de formation, d’horaires et de conditions de travail leur permettant de gérer les grands prédateurs. Un tout petit peu de l’argent de la PAC perdu pour défendre les intérêts des grands céréaliers permettrait de faire une autre politique de l’élevage, créerait des emplois, et permettrait de concilier élevage et nécessité de développer les populations de grands prédateurs.

Que propose Philippe Poutou pour soutenir les associations au-delà de la gestion de projets publics ?

On ne peut pas continuer à dire d’un côté que les associations sont indispensables et à les solliciter pour participer à des projets ou à des multiples commissions préfectorales ou nationales et de l’autre côté à les asphyxier financièrement les rendant ainsi dépendantes politiquement. Nous proposons pour sortir de cette impasse dangereuse pour la démocratie et d’assurer aux associations reconnues d’utilité publique un droit obligatoire à un financement public annuel (par exemple lié à leur représentativité en nombre d’adhérents) dont le montant fera l’objet d’un accord négocié. Elles auront ainsi les moyens d’agir en restant libres et indépendantes. C’est favoriser un contre-pouvoir sociétal indispensable à une bonne gestion collective.

Que propose Philippe Poutou pour faciliter la collecte de fonds privés ?

Nous sommes dans la situation actuelle et à titre dérogatoire par rapport à notre position générale sur les allègements fiscaux favorables au maintien de la déduction à 66 % assortie d'un contrôle citoyen régulier de l'utilisation des fonds récoltés. Cette position se justifie par les éléments suivants 1. Le monde associatif est une réalité très hétérogène à la fois dans la taille des associations et dans leurs objectifs. Certaines ont un fonctionnement problématique, y compris dans les conditions de travail de leurs salariés. 2. Nous sommes dans le principe opposés aux exonérations fiscales qui écrêtent le seul impôt progressif (l'impôt sur le revenu) ou bien un ISF déjà très insuffisant. 3. Mais il faut reconnaître le rôle joué dans le monde tel qu'il est par les associations. 4. Nous sommes opposés à ce que des missions pérennes de l'État ou de la sécurité sociale soient assurées par des associations 5. Par contre, notre conception de la société future repose sur l'initiative collective, dont des associations non-bureaucratisées et réellement à but non lucratif peuvent être un des vecteurs. C'est pourquoi, compte tenu de tous ces éléments, nous sommes dans la situation actuelle favorables au maintien de la déduction à 66% assortie d'un contrôle citoyen de l'utilisation des fonds récoltés.

Que propose Philippe Poutou pour développer l’éducation à la nature ?

Généraliser l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable pour tous, partout et tout au long de la vie et soutenir ces actions dans le cadre de la transition écologique.

Que propose Philippe Poutou pour développer la connaissance naturaliste sur tout le territoire national

Le déficit marqué de connaissance sur les écosystèmes empêche que toute politique de préservation de la biodiversité soit efficace. Nous proposons que cette politique soit confiée aux régions avec obligation d’investissement annuel d’au moins 2 millions d’euros par région. Ce chiffre n’est pas hasardeux, il est le résultat d’expertises qui nous remontent du terrain.

Que propose Philippe Poutou pour étendre à l’animal sauvage même non captif la notion de sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux

Consacrer juridiquement la sensibilité de l’animal sauvage au même titre que l’animal domestique, celle du renard comme celle du chien, celle du serin cini comme celle du canari et réprimer les sévices graves et les actes de cruauté dont ils sont victimes.

Que propose Philippe Poutou pour limiter la taille des élevages hors sols ?

Nous prônons l’interdiction pure et simple des fermes-usines et des élevages hors-sol. Nous prévoyons donc un plan de restructuration et de désintensification de l’élevage pour aider les éleveurs à évoluer vers des productions au pâturage (bovins, ovins, caprins) et en plein-air avec lien au sol (porcs, volailles). Nous défendons un type d’élevage autonome sur toute la vie des animaux et dans lequel les besoins physiologiques des animaux sont satisfaits.

Que propose Philippe Poutou pour Interdire la chasse des mammifères en période de dépendance des jeunes ?

Mettre fin à la pratique de la chasse des mammifères dont les jeunes sont en période de dépendance.

Que propose Philippe Poutou pour développer la recherche appliquée pour gérer les épizooties ?

Encourager la recherche et les expertises de l’Anses pour la mise en œuvre de solutions pérennes, dont la vaccination, comme ce fut le cas pour éradiquer la rage en moins de deux ans grâce à la vaccination des renards.

Que propose Philippe Poutou pour permettre à l’Agence française pour la biodiversité d’atteindre ses objectifs ?

Intégrer l’ONCFS et l’ONF à l’AFB, développer un réseau d’agences régionales sur tout le territoire en association État/collectivités, et dégager les moyens financiers nécessaires à leur fonctionnement par une taxation sur les prélèvements (chasse, pêche, granulats, sports de nature…)

Que propose Philippe Poutou pour finaliser et suivre les indicateurs de la SNB ?

Finaliser la Stratégie nationale pour la biodiversité en faisant quantifier les objectifs, en leur affectant des indicateurs, et en déployant les moyens de les atteindre avant 2020

Que propose Philippe Poutou pour se doter de structures d’évaluation indépendantes ?

Constituer une autorité experte indépendante au niveau départemental, chargée d’examiner les projets et de donner un avis conformément au droit européen.

Que propose Philippe Poutou pour réorganiser la gouvernance en faveur des enjeux écologiques ?

Redonner un poids majoritaire dans les instances dédiées à la biodiversité aux organismes dont c’est la vocation, et les inviter de manière plus systématique dans les instances dédiées à des activités économiques ayant un fort impact sur la biodiversité.

Que propose Philippe Poutou pour renforcer la professionnalisation de la biodiversité ?

Structurer une filière professionnelle des métiers de la biodiversité a minima en modernisant les outils de suivi, au mieux en créant une branche professionnelle.

Que propose Philippe Poutou pour la mise en place d’une formation initiale supérieure en écologie pour les fonctionnaires de l’État et des collectivités ?

Créer une École nationale supérieure en écologie pour la formation des fonctionnaires de l’État distincte des filières classiques de l’agriculture et des Ponts et Chaussées.

En tant que Président(e) quelle sera votre propre citation ?

Alors que la dégradation de notre environnement par les activités humaines a atteint des niveaux qui mettent en question la survie même de notre espèce, nous n’avons plus de choix : c’est « écosocialisme » ou « barbarie ». Le capitalisme, quelle que soit sa couleur, nous mène droit à la barbarie : réfugiés climatiques, famines, pollution généralisée, guerre de l’eau, racisme, nationalisme… Seul l’écosocialisme permettra de concilier protection de l’environnement et besoins sociaux.