Depuis le 1er janvier 2017, plus de 13 000 animaux ont reçu des soins dans les centres LPO.

Loutre d’Europe (Lutra lutra) recueillie soignée suite à la prédation d’un chien – Crédit photo : Michel Queral / Centre de Sauvegarde LPO à AudengeLoutre d’Europe (Lutra lutra) recueillie et soignée suite à la prédation d’un chien – Crédit photo : Michel Queral / Centre de Sauvegarde LPO à Audenge

Une hausse du nombre des animaux accueillis

Sur les 13 174 animaux acheminés depuis le début de l’année 2017 dans les 7 Centres de sauvegarde LPO, 11 052 d’entre eux sont des oiseaux (33% de passereaux, 17,5% de rapaces, 17,8% d’hirondelles et martinets et plus de 12% d’oiseaux marins et d’eau), 2 065 d’entre eux sont des mammifères (83% de petits mammifères, 17% de Chauves-souris), 54 d’entre eux sont des reptiles (45% de Cistudes d’Europe) et 9 d’entre eux sont des amphibiens. Plus de la moitié de ces animaux ont pu être relâchés dans leur milieu naturel (52%).

Cette année encore, les centres de soin LPO ont accueilli 9% en plus d’animaux que l’an passé, quand bien même aucun évènement exceptionnel de type canicule, forte pollution,… n’a été déploré.

Pour quelles raisons ?

Malgré les efforts de chacun pour lutter contre le ramassage systématique des jeunes, nous constatons avec regret que près de 41% des animaux recueillis sont des jeunes qui ne sont en général pas blessés et qui auraient pu rester, pour la plupart, auprès de leurs parents.

On estime pourtant que plusieurs centaines de jeunes animaux, notamment des rapaces nocturnes, des hérissons et des faons ont pu être replacés et protégés d’un danger avéré (prédateurs ou routes à proximité) directement par téléphone grâce à l’accompagnement des équipes LPO, qui ont par ailleurs traités près de 30 000 sollicitations (animal en perdition, problème de cohabitation…). 

Pour rappel, la découverte d’un jeune animal dans un jardin ne signifie pas qu’il soit systématiquement en danger. Ses parents se trouvent généralement à proximité même si on ne les voit pas. L’élevage demande beaucoup de temps et d’attention aux soigneurs et l’apprentissage à la vie sauvage est moins stressant lorsque l’animal est en fratrie sous la « responsabilité » de ses parents.

Nous pouvons inverser la tendance

Avant toute intervention et afin d’agir au mieux, nous vous invitons à consulter nos pages spécifiques et notre fiche médiation sur le ramassage des jeunes. 

D’autres causes d’accueil sur lesquelles chacun peut agir ont également étaient mise en évidence : les collisions avec les vitres ou pylônes (9.5% des accueils), la prédation (11.5 % des accueils), les chocs avec des véhicules (4% des accueils), les tirs illégaux et la détention illégale d’oiseaux (2.9%).

Les Centres de sauvegarde atteignent malheureusement leur limite de capacité d’accueil et ont de plus en plus de difficultés financières. Merci de votre vigilance.

Plus d’informations

Consultez nos pages spécifiques sur la découverte d’un animal

Consultez notre fiche médiation sur le ramassage des jeunes

Les Centres de sauvegarde LPO

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