24% des cas de mortalité sont dus à l’usage illégal de poisons.

gypaete barbu 650x350Gypaète barbu (Gypaetus barbatus) retrouvé empoisonné - Crédit photo : R. Straughan

Véritables équarrisseurs naturels

Les rapaces nécrophages se nourrissent de cadavres d’animaux. En nettoyant les pâturages des cadavres de bétail, ils rendent service aux éleveurs et évitent ainsi la propagation de maladies contagieuses ou la pollution bactériologique des nappes phréatiques par l'intermédiaire des eaux de ruissellements. Bien qu’ils soient indispensables à notre environnement, le nombre d’empoisonnements ne cesse malheureusement d’augmenter.

Les actions de la LPO envers ces vautours

La LPO  a pour mission de mettre en œuvre les Plans Nationaux d’Actions (PNA), élaborés par le ministère en charge de la Transition écologique et solidaire. Ces PNA  ont vocation à protéger les espèces menacées.
Depuis 15 ans, dans le cadre de ces PNA, le réseau de la LPO collecte des cadavres de rapaces nécrophages pour déterminer les causes de leur mortalité, afin de trouver des solutions adaptées.

Quelle réaction adopter face à un cas d’empoisonnement ?

Il est difficile de savoir si un rapace nécrophage est victime ou non d’empoisonnement rien qu’en l’observant. Il est nécessaire d’effectuer des analyses plus soutenues. Toutefois, si vous trouvez un cadavre ou si vous constatez des signes de faiblesse chez un rapace, nous vous invitons à envoyer un mail sur : contact@pourdespyreneesvivantes.fr.

Comment éviter les risques d’empoisonnement ?

S’il vous reste des stocks anciens de produits non autorisés, apportez-les en déchetterie pour qu’ils soient pris en charge par les agents de collecte.
Ne sous-estimez pas l’impact négatif que ces produits représentent pour notre environnement.

Nous rappelons qu’une personne qui porte atteinte à une espèce protégée encourt 2 ans d’emprisonnement et 150 000€ d’amende.

Plus d’informations

Découvrez notre livret « Le poison tue : Effets de l'usage illégal du poison sur la faune sauvage protégée »