Trois arbres de la Corse, des Haut-de-France et du Pays-de-la-Loire ont été récompensés par un jury dans lequel la LPO était représentée.
Organisé par le magazine Terre Sauvage et l’Office national des forêts (ONF), ce concours récompense des arbres de France présentés par des groupes et sélectionnés pour leurs caractéristiques naturalistes, esthétiques, historiques mais aussi pour le lien qui unit le groupe à l’arbre.
Découvrez l’histoire de chacun des lauréats !
Le prix du public
En voilà une silhouette particulière ! Un air de rapace protecteur avec ses ailes déployées ! Elles proviendraient d’un incendie, comme en témoigne le cœur de l’arbre, qui est brûlé. Mais il faut avouer qu’un certain mystère demeure : « Quand vous êtes sous l’arbre, sous ses ailes, vous ressentez instantanément un sentiment de protection. Vous avez la sensation, à la fois étrange et agréable, de devenir invincible et de percevoir les choses différemment. Vous avancez de quelques pas et cette sensation presque palpable disparaît totalement. »
L’arbre-oiseau a des pouvoirs magiques !
Le prix du jury
Le tilleul surplombe la plaine environnante du pays de Bray. Le site, du fait de sa position élevée, a de tout temps constitué à la fois un lieu de défense et de culte. C’est à partir du XIe siècle que l’édification de deux chapelles donne définitivement au lieu un caractère saint. La chapelle démolie, un tilleul fut planté. La légende raconte que cela se serait produit en 1700, après qu’un ermite du nom de Jean Sacy, qui vivait dans la chapelle, ait été assassiné par des brigands un lugubre soir d’hiver. L’arbre devint alors l’objet de nombreux pèlerinages.
Le prix du bicentenaire des Caisses d'Epargne
La scène estivale est charmante. Sous un ciel bleu profond, un platane déploie une grande ramure verte en bordure d’un étang calme. On découvre deux troncs, dont le plus gros dépasse les six mètres de circonférence, qui déploient un immense toit de feuilles et de branches de plus de 1 000 mètres carrés ! En faire le tour demande de marcher sur plus de 100 mètres. L’arbre aurait été planté au début du XVIIe siècle, arrivé directement d’Orient au jardin d’acclimatation de Nantes.