Découvrez les trois lauréats qui se sont démarqués dans nos paysages.
Le prix de « l’Arbre de l’Année » récompense les plus beaux arbres du territoire français sur des critères esthétiques, biologiques, historiques et patrimoniaux. Membre du Jury, présidé cette année par le journaliste Denis Cheissoux, la LPO accompagne ce concours initié par le magazine Terre Sauvage et l’Office National des Forêts (ONF) depuis sa création en 2011.
Voici les grands gagnants 2019 :
Prix du public
Le Hêtre de Saint-Jammes de Bezaucelle est sorti de terre près de la chapelle du même nom à Sorèze (Tarn) il y a plus de 450 ans et a connu depuis bien des péripéties. Témoin silencieux de nombreux baptêmes, mariages et enterrements, il a également vu passé beaucoup de pèlerins en route vers Saint-Jacques de Compostelle. La petite chapelle n’a pas survécu à la Révolution, mais le hêtre a continué de grandir aux côtés de ses ruines. Classé et labellisé « Arbre Remarquable de France » par l’Association A.R.B.R.E.S. en 2016, le doyen de la Montagne Noire s’élève aujourd’hui à 20 mètres de hauteur pour une circonférence de 5,80 m.
Et son aventure va se poursuivre car le prix du public est directement nominé pour participer au concours de l’Arbre européen 2020. Dès février, soutenez sa candidature sur www.treeoftheyear.org.
Prix du jury
Le Chêne de Tombebœuf (Lot-et-Garonne) s’est imposé par son port, sa symétrie et son équilibre remarquables pour un arbre vieux de 3 siècles et haut de 25 mètres. D’abord sculpté par les vaches venues brouter quelques unes de ses tiges, lui donnant au fil du temps l’aspect particulier d’un champignon, il fait aujourd’hui le bonheur de nombreuses espèces animales qui y trouvent refuge : oiseaux, insectes, chauve-souris… Un foisonnement de vie au milieu d’une grande prairie verte !
Coup de cœur
A Augy, dans l’Yonne, huit platanes centenaires se succèdent le long d’une ancienne allée, plus majestueux les uns que les autres. Le plus gros se trouve presqu’au centre et impose la force de son âge, 350 ans ! Ses longues et puissantes racines ont sans doute atteint l’étang qui se trouve à proximité, où des martins-pêcheurs se livrent à des courses effrénées tandis que des bernaches vadrouillent le long des berges.
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