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Naturaliste amateur et Directeur de Recherche émérite au CNRS, Jean-Dominique Lebreton est un spécialiste de la dynamique des populations animales, en particulier des populations d’oiseaux. Ses travaux portent sur les modèles de la dynamique des populations et les méthodes d’estimation des paramètres démographiques à partir de données de capture-recapture.

Ses études théoriques et pratiques dans le cadre de la biologie des populations exploitées ont permis d’éclairer la conservation et la gestion des populations soumises à prélèvements (populations chassées de canards et d’oies ; prélèvements involontaires, comme les captures accidentelles d’Albatros par les lignes de pêche palangrière ; plan de gestion des grands cormorans hivernant en France). Il développe également des réflexions de démographie comparée, qui soulignent la fragilité démographique des espèces à longue durée de vie.

web guillet

Chercheure contractuelle au MNHN depuis 2011. Ses travaux s’inscrivent dans le champ de la stratégie et de la sociologie de l’action collective sur les questions de protection de la nature.

Elle est titulaire d’une thèse sur les stratégies des ONG de conservation de la nature. Elle a ensuite abordé le rapport dialectique entre l’environnement et le développement à l’échelle internationale, puis dans les processus d’aménagement des territoires. Depuis 2015, elle travaille en particulier sur l’artificialisation des espaces naturels et agricoles, et les politiques publiques comme la séquence éviter, réduire, compenser, visant à répondre à cet enjeu

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Post-doctorante à l’Université de Genève, elle travaille sur l’histoire des sciences participatives, ses projets de recherche font appel aux capacités d’observation, de collecte, d’analyse (ou à l’expérience) de bénévoles extérieurs.

Ses travaux portent plus particulièrement sur le phénomène de participation en agronomie, à travers l’histoire de la création de ferments lactiques fermiers en région Rhône-Alpes.

Ses premiers travaux, après des études de systématique au Muséum national d’Histoire naturelle, portaient sur les services écosystémiques et la taxonomie zoologique.

web alinetreillard pournymichelCrédit photo : Michel Pourny

Chargée d’enseignements en droit public (notamment droit de l’environnement de l’UE) à l’Université de Limoges depuis septembre 2014, ses recherches portent sur le droit de la protection de la nature et d’autres branches du droit de l’environnement et du droit public.

Elle effectue en parallèle une thèse sous la direction du Professeur Jessica Makowiak intitulée « L’appréhension de la nature ordinaire par le droit public », au sein de l’équipe thématique du CRIDEAU, rattachée à l’OMIJ, au sein de l’Université de Limoges.

Dans le cadre de ses recherches externes à sa thèse, elle s’intéresse également au droit international de la biodiversité et du changement climatique, aux relations entre le droit de la protection de la nature, droits de l’Homme et droit des animaux. Elle participe régulièrement aux travaux de l’Observatoire juridique européen Natura 2000 et à la Revue Juridique de l’Environnement.

web alexandremillon pournymichelCrédit photo : Michel Pourny

Maître de conférences à Aix-Marseille Université depuis 2010, ses travaux portent sur la démographie et la dynamique des populations animales en réponse aux changements environnementaux. À la lumière des processus écologiques qui font que les populations varient dans le temps et dans l’espace, Alexandre Millon réfléchit à la mise en œuvre d’une gestion à même de résoudre des problèmes de conservation.

Ces objectifs sont notamment développés sur des populations de rapaces (avec un faible pour le Busard cendré dont il assure l’accompagnement scientifique du réseau national), mais également de mammifères (renard, roussettes), en France comme à l’étranger. Dans le cadre du parcours Gestion Adaptative de la Biodiversité (GABi, master BEE) dont il est responsable, il forme des étudiants et des professionnels aux métiers de la Biodiversité. Au sein du CST, il a à cœur de promouvoir l’acquisition et l’utilisation d’évidences scientifiques dans le cadre des actions menées par la LPO.