Jusqu’au 2 juin, le public peut adresser ses observations sur les projets d’arrêtés préfectoraux de la saison de chasse 2021-2022 en Guadeloupe et à Saint-Martin. La LPO appelle à soutenir les propositions de la préfecture qui élargissent la protection de certains oiseaux menacés.
La saison de chasse débutera le 14 juillet 2021 en Guadeloupe et à Saint-Martin, jusqu'au 2 janvier 2022. Chaque année, les modalités sont fixées par un arrêté préfectoral, qui est obligatoirement soumis à enquête publique préalable. Des propositions sont faites lors d'une commission (CDCFS) qui réunit plusieurs acteurs : DEAL, OFB, fédération de chasseurs et représentants d'associations de protection de l'environnement dont AMAZONA, partenaire de la LPO en Guadeloupe.
Grâce à une longue bataille juridique, la préfecture a interdit l’an dernier de chasser la Grive à pieds jaunes et le Pigeon à couronne blanche, compte tenu du statut de conservation défavorable des 2 espèces classées comme menacées selon les critères de l'UICN.
Cette année, les projets d’arrêtés préfectoraux pour la Guadeloupe et Saint-Martin proposent que 2 nouvelles espèces bénéficient de la même protection : la Barge hudsonienne et le Courlis corlieu, grands migrateurs dont les effectifs chutent de façon inquiétante sur le continent américain.
Toutefois, la majorité des chasseurs de l’archipel ultramarin ne semblent pas prêts à accepter cette décision.
Aussi, nous espérons que vous serez nombreux à exprimer votre soutien aux projets d’arrêtés en participant à l'enquête publique, qui est ouverte jusqu'au 2 juin 2021 inclus. Votre avis est très important pour que les propositions de protection soient maintenues face à la vague de protestation des chasseurs !
Pour participer à la consultation publique : https://www.guadeloupe.gouv.fr/Publications/Enquetes-publiques-Consultations
Vous pouvez utiliser la phrase ci-dessous :
- Je suis favorable au projet d'arrêté de chasse pour la saison 2021/2022 qui propose la protection de la Barge hudsonienne ainsi que du Courlis corlieu au même titre que la Grive à pieds jaunes et le Pigeon à couronne blanche, car toutes ces espèces sont menacées et méritent d'être protégées.