Après 17 jours de traversée de l’Atlantique, Henri Leménicier, coureur naviguant aux couleurs de la LPO est arrivé 20e !
Henri Leménicier a coupé la ligne d’arrivée de la deuxième étape mardi 17 novembre à 14h 55min 19s (heure de Paris) en 20e position des bateaux de série.
Son temps de course sur cette deuxième étape est de 16j 23h 45min 19s. Il a parcouru 3167 milles à la vitesse surface de 7,77 nœuds de moyenne. Sur l’orthodromie sa vitesse est de 6,81 nœuds.
Henri Leménicier revient sur sa traversée
« On a navigué presque tout le temps ensemble avec Carl et Vincent ! Un coup j’arrivais à leur mettre 2 milles, et le lendemain, c’était perdu, je me remotivais pour recoller au groupe. C’était stimulant mais épuisant !
On discutait beaucoup à la VHF, de stratégie, de météo, d’un peu de tout, ça occupait les soirées parce que les nuits sont longues !
Ça permet aussi de partager nos galères. Certaines nuits c’était le carnage : « j’ai pété un spi », « j’ai cassé le bout-dehors »… Et c’est rassurant d’avoir du monde autour de soi, au cas où… »
Le 5 novembre : c’est la journée sans spi
« Je n’étais pas venu chercher la solitude. Et puis c’est déjà assez difficile comme ça, avec du monde autour. Physiquement c’est dur, le manque de sommeil, le rythme, l’humidité permanente. Plus le stress qui s’accumule. Au bout d’un moment, tu satures. D’ailleurs, le 5 novembre, c’était mon anniversaire j’ai instauré « la journée sans spi ! », pour décompresser. »
Le plaisir de la complicité
« Là où j’ai pris le plus de plaisir, c’est justement dans cette complicité et cette solidarité qui s’est nouée entre Carl, Vincent, moi et d’autres coureurs dont nous avons croisé la route pendant la course.
Et puis, il y a eu aussi de très belles journées de glisse dans les alizés par 25 nœuds établis, le bateau qui rebondit sur les vagues. Là encore c’était top, mais difficile. »
La Mini Transat est au niveau
« On dit que c’est dur la Mini Transat : elle est au niveau ! Et en plus nous avons eu des conditions moins difficiles que certaines années. »
Dormir ou ne pas dormir…
« Je suis vraiment heureux d’être allé au bout de ce sacré défi dont je réalise aujourd’hui l’ampleur.
Ce qui m’a le plus surpris c’est la capacité du corps humain à dormir aussi peu… mais je crois que je vais bien dormir dans les jours à venir ! »
Bravo à Henri pour cette aventure menée à son terme malgré les péripéties. Une belle démonstration de son engagement en faveur de la biodiversité !
Plus d’informations
Consultez notre article précédent : Mini-Transat Îles de Guadeloupe 2015 : suivi de la course au 6 novembre