Cet épisode tragique a permis néanmoins grâce à vos soutiens, la création du Centre de sauvegarde de la LPO Ile Grande.
Guillemot de Troïl (Uria aalge) – Crédit photo : Gilles Bentz / LPO
Le 16 mars 1978, le pétrolier s’échouait sur les roches de Portsall, au Nord du Finistère et déversait les 227 000 tonnes sur les côtes bretonnes, polluant 360 km de littoral entre Brest et Saint-Brieuc. Au total plus de 4 500 oiseaux sont touchés. 41 espèces sont recensées, principalement des Pingouins torda, des Macareux moines et des Guillemots de Troïl.
Sur les 1 451 oiseaux mazoutés récupérés par la LPO, 903 sont déjà morts. Les survivants sont soignés dans l’un des centres, installé pour l’occasion à Perros-Guirec à proximité de la Réserve naturelle des Sept-Îles.
À l’époque, bon nombre d’entre vous, de tout âge, s’était indigné des dommages causés sur la nature. Certains nous avaient même envoyé leurs témoignages :
- Une classe de 5ème
- Une classe de CE1
- Isabelle S. - 11 ans
- Monsieur R de Nantes
- Sylvie et Laurence – 13 ans
- Thierry – 10 ans
- Lettre ouverte envoyée au Président de la République
6 ans plus tard, le Centre de sauvegarde de la LPO Ile Grande ouvrait ! Cela, grâce une mobilisation de chacun d’entre vous venu nous accorder de votre temps sur le terrain et nous soutenir par vos dons. Un immense merci !
Cormoran huppé (Phalacrocorax aristotelis) – Crédit photo : Gilles Bentz / LPO
Aujourd’hui le Centre de sauvegarde la LPO Ile Grande accueille chaque année un millier d’oiseaux et quelques mammifères pour de multiples raisons : les tempêtes, les collisions avec des surfaces transparentes, avec des voitures ou encore avec des câbles électriques et les pollutions par les hydrocarbures dues aux marées noires et aux dégazages sauvages…
Cependant bon nombre d’entre eux retrouve leur liberté, tout comme ce guillemot récupéré en mer et soigné au centre pour avoir croisé le chemin d’une nappe d’hydrocarbures.