La Fondation MAVA engagée dans la préservation de la biodiversité depuis 1994
Créée en 1994 par le Dr Luc Hoffmann, la Fondation MAVA traduit son engagement de très longue date en faveur de la conservation de la nature. Fondation philanthropique familiale basée en Suisse, elle se consacre à la conservation de la biodiversité. Aujourd'hui, elle est l'une des principales fondations environnementales d'Europe et un bailleur de fonds majeur pour la conservation de la nature dans le monde.
Dès sa création, elle s'est investie de la mission suivante : " s'engager dans des partenariats solides afin de conserver la biodiversité pour les générations futures ".
- Des partenariats solides : Convaincus de la nécessité d'inscrire les actions de conservation dans la durée et de leur accorder une attention soutenue au fil du temps, la Fondation MAVA favorise le partenariat sur le long terme.
- Conserver la biodiversité : La priorité de la Fondation MAVA est de protéger et reconstituer les richesses naturelles de la Terre et ce, grâce à la recherche scientifique et à l'application de ses résultats.
- Les générations futures : La Fondation MAVA œuvre à garantir que la nature, avec toutes ses richesses, demeure un don précieux, non seulement pour les générations d'aujourd'hui, mais aussi pour celles de demain.
La Fondation MAVA soutient des projets en Méditerranée, dans l'Arc alpin et dans la zone côtière d'Afrique de l'Ouest : elle soutient la LPO depuis 2008 autour d'un projet sur l'île de Kousmar et plus récemment en faveur de la protection du Gypaète barbu.
La Fondation MAVA soutient le projet de conservation sur l'île de Kousmar
La Fondation MAVA a généreusement contribué au financement du projet de protection du plus grand dortoir d'Afrique de l'Ouest de Faucons crécerellettes. En 2007, un ornithologue de la LPO a découvert le plus grand rassemblement connu au monde de Faucons crécerellettes au Sénégal sur l'Ile Kousmar, à la pointe du delta Sine Saloum, près de Kaolack. Le dénombrement d'environ 28 000 oiseaux indique que le site abrite entre 30 et 50% de la population nicheuse européenne de cette espèce. Mais au-delà de la présence du dortoir de rapaces, nombre d'autres espèces confirment son intérêt naturaliste exceptionnel : au total l'île abrite plus de 140 espèces d'oiseaux. Après plusieurs missions d'études, un projet de conservation est élaboré par la LPO avec le soutien financier majeur de la Fondation MAVA, il s'intitule « Conservation participative et valorisation de l'île de Kousmar et des terroirs villageois par la mise en place d'un espace naturel communautaire ». Avec l'appui sur le terrain d'une nouvelle association sénégalaise Nature-Communautés-Développement (NCD), ce programme de conservation d'une durée de 3 ans vise la création d'un Espace Naturel Communautaire, pour contribuer à la protection du site par l'implication de la population locale. Le projet vise également à contribuer au renforcement des capacités NCD, pressentie pour devenir membre affilié du réseau BirdLife International au Sénégal.
La Fondation MAVA soutient la réintroduction du Gypaète barbu en France
La Fondation MAVA soutient également le projet de réintroduction du Gypaète barbu. Ce projet, initié en juin 2012 dans le cadre du Plan National d'Actions en faveur du Gypaète barbu 2010-2020, vise à renforcer la population française de Gypaète barbu. Il s'agit en particulier de poursuivre le suivi de la population en Europe du Sud, et de lâcher de jeunes oiseaux afin que ceux-ci forment un noyau de population dans le Massif central, et, par leurs déplacements, établissent des échanges entre les populations alpines et pyrénéennes, permettant ainsi d'augmenter les chances de survie à long terme de l'espèce.
En savoir plus sur le projet de réintroduction du Gypaète barbu